l Retour Vers le Passé l

- ... et la méchante sorcière attrapa Hansel et Gretel, les soupoudra des sucres pour leur donner un meilleur goût et elle les AVALA TOUT CRUS !MIAAM !

- AAAAAAAAH ! Arrête, z'ai peur ! Z'ai peur ! Mômaaaan !

Gabrielle riait à grands éclats, voyant sa petite soeur trembler, la tête sous sa couette bleue. Le petite fille térrifiée par l'histoire, fausse, de sa grande soeur, pleurait. Gabrielle la prit dans ses bras, la consolant et s'excusant de lui avoir fait peur. Elle était si mignone, que Gabrielle avait du mal à résister à la taquiner. Elle lui fit un long calin, lui chantant une petite mélodie pour calmer la peur de la petite, embrassant son petit front.

La chambre était petite, mais suffisament grande pour la petite fille. Les murs étaient peints en bleu clair, comme ses grand yeux. Dessus, on pouvait voir les nombreux dessins qu'elle faisait, un de sa grande soeur avec elle, un autre de sa mère qu'elle avait entourée de petits coeurs, un des chats du quartier avec qui elle jouait souvent à cache-cache. On ne voyait pas de représentation de son père, trop absent pour s'occuper d'elle, mais il avait beaucoup de travail comme disait Gabrielle. Une triste façon de cacher à Elodie que papa était en fait dans le bureau de sa secrétaire...
Les meubles, étaient tous blanc, certaint portant des auto-collants en forme de fleurs ou de papillons, d'ailleurs elle avait une impréssionnante collections de papillons, étalés sur son étagère aux côtés de ses livres, comme "Ratus" ou les "Mini-Mags" de sa grande soeur, qu'elle gardait. Son bureau, était tout aussi blanc que les autres meubles, une petite lampe bleue foncée qui éclairait la pièce, une cannette de soda où des crayons et stylos y étaient rangés.Sur sa chaise en bois, un petit cartable, bleu évidement, y était posé attendant le lundi avec impatience. Sur l'armoir, une multitude de peluches, principalement des félins tels que des tigres, chats ou encore Simba la peluche de sa grande soeur. Dans son coffre, on pouvait voir des bras, des jambes, et autre bout des corps en plastiques de ses barbies, certaines encore par terre, oubliées d'avoir été rangées. Une chambre tout à fait paisible et normale pour une petite fille normale.

Gabrielle, lui caréssait les cheveux, regardant encore et encore les dessins de sa benjamine, souriant parfois pour les fautes qu'elle cométtait dans la description de ses oeuvres. Elodie, se serrait contre sa soeur, ne voulant la quitter. On ne voyait plus ses petites mains et ses petits pieds, cachés dans son pyjama bien trop grand pour elle, qu'elle avait prise à sa soeur pour l'embêter.

- Alors petite soeur, tu vas mieux ?

Elodie fit non de la tête, fronçant les sourcils et étreignant un peu plus sa soeur. Elle ne voulait pas qu'elle parte, la laissant toute seule alors qu'une vilaine sorcière mangeait les enfants. Elle posa sa tête sur la poitrine de sa soeur, cachant un tantinet sa tête. La présence de son ainée la rassurait beaucoup, beaucoup trop pour qu'elle la laisse s'en aller. Gabrielle souriait, touchée par les geste de sa soeur, elle posa sa joue sur la petite tête blonde d'Elodie. Puis, sans être brusque elle se dégagea lui prometant de revenir avec une surprise.
Toute seule dans son lit, Elodie se leva, prenant sa peluche qui était tombée à terre quand elle eue peur de l'histoire. Son pinguin en peluche qu'elle avait surnommée "Nounou", ne savant pas dire "Doudou" lorsqu'elle était plus petite. Elle remonta sur son lit, regardant par la fenêtre se trouvant juste devant. Elle posa ses deux coudes sur le rebord, prenant l'aile du pinguin entre son index et son majeur, la caréssant avec son pousse. Le prunier qui se trouvait devant la maison, faisait danser ses branches avec pour partenaire le vent qui soufflait sa complainte. Tapant quelques fois les vitres faisant sursauter la petite prise par surprise. Il faisait nuit dehors, la lune pleine brillait, illuminant les toits des maisons voisines, en particulier celle d'en face. Une maison abandonnée, mangée par les termites et les racines. Elodie, observait la maison, elle ne voyait pas grand chose à part des "choses" qui bougeaient à l'extérieur, les volets qui frappaient contre les façades. Le vent, faisait voleter quelques feuilles de l'arbre mort qui se trouvait dans le térrain d'en face.

- BOUH !

Elodie sursauta, manquant de peu de se cogner contre la fenêttre qu'elle touchait presque du bout de son nez. Elle inspira une grande bouchée d'air, remplissant à son maximum ses petits poumons, puis se retourna pour taper sa grande soeur avec sa peluche. Celle-ci la prit à nouveau dans ses bras, faisant semblant de se battre avec elle dans le lit, la chatouillant partout avant de se laisser battre par la petite qui lui sautait dessus. Les deux soeurs rièrent, oubliant que leur mère dormait. Elodie, assise sur le ventre de Gabrielle, regardait à nouveau la maison en face de la sienne. Dans une voix peu joyeuse, pleine d'inquiétude elle demanda à sa soeur.

- Gaby', tu crois qu'il y a une méssante sorcière ?

- Où petite soeur ?

- Dans la maison qui fait peur...

- Ah... Je ne sais pas, peut être.

Gabrielle, savait que depuis quelques temps, la maison n'était pas si abandonnée que ça. Des fois, en rentrant des nuits folles qu'elle passait avec ses amis, elle apperçevait de la lumière dans la batisse délabrée par le temps.

- Ma Loutre, jures moi que jamais tu n'iras ! Même pour sauver des enfants.... il ne faut jamais que tu rentre dans cette maison !

- Pourquoua ? Il y a une vilaine sorcière ?

- Promets le moi, ma puce.

- Daccord.

Elle le lui promit, cette nuit là. Mais les promesses sont faîtes pour ne pas être tennuent...
Gabrielle, coucha sa petite soeur, la bordant quelques instant, avant de lui donner la surprise. Elle savait qu'Elodie avait peur par sa faute, à cause de cette histoire stupide. Elle lui tendit une poupée, laide comme tout, délavée par endroit, un oeil remplacé par un bouton de vêtement, deux, trois fils pendant sur l'un de ses pieds et des cheveux qui devaient être blonds, salient par le temps. C'était la poupée de chiffon de Gabrielle quand elle était plus jeune, quand elle avait l'âge d'Elodie. Elle adorait cette vieillerie, alors sa petite soeur devrait l'aimer autant qu'elle.

- Elle s'appelle comment ?

- Je l'ai appellée, Puppet.

- Tu me la donne ?

- Oui ! Comme ça, je serrais là même quand tu dormiras.

- Comment ?

- Sens son odeur...

La poupée avait la même odeur. Une douce odeur fruitée, sans doute à la pêche ou a l'orange, le parfum préféré de Gabrielle. L'ainée, lui fit un dernier baiser sur le front, alluma la veilleuse d'Elodie, un papillon bleu aux ailes brillantes grâce à la lueure de la lampe qui s'y trouvait. Elodie, elle, serra la poupée de chiffon de sa soeur dans ses bras, tout près de son coeur, la tête baissée légèrement pour sentir le doux parfum fruité, rêvant de papillons et de fées, de princesses et de dragons, de Hansel et de Gretel...

Oui, les promesses sont faites pour être oubliées...

Le matin, maman leur avait fait du jus d'orange, si frais que le liquide orangé, aux pulpes chatouillantes, gelait la petite gorge assoifée des deux soeurs. Il était Huit heure. L'heure à l'aquelle maman part à son travail, s'occupant des enfants souffrant de grâves maladies, elle est la "Maman des malades" comme le dit Elodie, si fière de sa mère. Gabrielle, de son côté devait s'occuper de sa petite fée, c'était les vacances, les jours de détentes et de joies pour les deux filles. Elodie, regardait la télévision, "france 3" où passait son dessin annimé préféré, "Titi et Gros Minet". Elle était lovée, assise sur un pouf bleu juste en face de l'écran. Ses yeux, grands, brillants, regardaient le chat se faisant frapper par Brutus, le chien de "Mémé". Elle riait, sourait dans son éternelle innocence, émerveillée pour si peu.

Gabrielle, de son côté, vennait se joindre de temps en temps à elle, buvant des tasses de café au lait pour se réveiller du mieux possible. Elle aussi souriait devant le petit dessin animé, trouvant stupide qu'un chat s'entête à vouloir attraper un piaf jaune, pour calmer sa faim. Pourtant elle aimait ce dessin animé étant plus jeune, mais le temps passe et l'innoncence enfantine fini par s'envoler. Elle le savait, elle savait qu'elle protégeait de trop sa petite soeur du monde extérieur. Ne lui montrant que des choses merveilleuses, des choses qui pouvaient la rendre heureuse, lui faisant croire que rien d'horrible n'éxistait dans ce monde. Elle observait sa petite soeur, rire devant la télévision. Puis, elle se leva, s'installa sur l'ordinateur du salon et commençea a visiter quelques sites, sur son groupe de musique préféré où tout simplement à "t'chater" en direct avec des inconnus.

Citation :: Goth'pulZe: Hey !
Skull Lolita: Salut !
Goth'pulZe: cmt sa va
Skull Lolita: ava ! je regard ma seur el é tro mimi
Goth'pulZe: *smiley* tjrs dan son mon2
Skull Lolita: oui el é dns son pay renpli 2 buterfly

Gabrielle, tapait sur le clavier à une vitesse affolante. Elle était une cyber-gilr, passant le plus clair de son temps sur l'ordinateur quand elle ne s'occupait pas d'Elodie ou qu'elle n'était pas avec ses amis.
La petite, totalement lovée devant les émissions, ne prétait pas attention au chatton qui vennait se frotter sur elle, passant le haut de sa tête ous le menton de la petite, se grattant avec frénésie et montrant sa présence. Résultat qui portait à ses fruits. Elodie, prit le chat dans ses petits bras, le grattant avec une main, dérière ses oreilles. Elle savait que le chaton avait un petit faible, ce petit faible qui le faisait ronronner. Elle lui faisait des calins, posait des petits baisers sur son museau faisant éternuer le chat dans un petit miaulement. Ouis, le compagnons de la filliette, prit la fuite, partant comme il est vennu, sans demander quoique ce soit mis à part un petit moment de tendresse de la part de sa jeune maîtresse.

- Attends petit sa !

[i]Le chaton, vagabondait dans la pièce, sautant sur lui même, s'amusant seul. Une souris passa tout près de sa patte. Térrifier à l'idée qu'elle puisse la manger, le chaton sursauta et fila se cacher sous le canapé, regardant de ses yeux vert et jaune, la minuscule souris qui traversa la pièce pour se loger dans un petit trou sous une comode. Le chaton, sortant de sa cachette, sauta de nouveau partout, sifflant contre la souris déjà partie. Un coup de vent, brusque, fit trembler la maison grâce aux volets tapants contre les fenêtre et mur. Le chat, pris d'une nouvelle panique, fila comme un éclair hors de la pièce, sortant par un trou spécialemet fait pour qu'il sorte dehors. La filliette, dans son innocence pûr et juste, attrapa ses petites chaussures, ainsi que son manteau jaune canaris. Elle s'aprocha de la porte d'entrée, grimpant sur ses doigts de pieds pour atteindre la poignée se trouvant à une bonne tête d'elle.

- Gabby, ze vais jouer dehors.

- D'accord ma puce, fais attention aux voitures !

À peine ces mots prononcer, la petite avait filée dehors, scruttant les moindres recoins où pouvait se cacher la boule de poils. Elle marchait le long du trottoire, des feuilles mortes lui tombant quelques fois sur la tête, qu'elle dégageait d'un simple geste de la main. Elle restait dans le lieu qu'elle connaissait, ce petit quartier peu peuplé où de nombreux chats érrants se promenaient sur les pelouses des occupants des lieux. Elodie, marchait à pas vite, regardant quelques fois dans les buissons ou pointant son petit nez en l'air pour apercevoir son chat qui aurrait peut être voulu jouer à "chat perché". Revenant sur ses pas, l'appellant sas cesse, elle ne pu s'empêcher de regarder la bâtisse délabrée qui se trouvait en face de chez elle. Les volets, morts, claquant sinistrement sur la façade fissurée. Et le chaton, rentrant par la porte à demi ouverte.

~~l Retour Vers le Passé l~~

l Retour Vers le Passé l