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 Venise [FV]

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5 participants
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Venise
Petite Fille
[Rhésus-Mu]

Venise


Messages : 10
Date d'inscription : 27/12/2007

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MessageSujet: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:11


Venise [FV] Identit2rt9

Nom : Elle l’ignore.
Prénom : Venise
Surnom : P’tit gars, l’andro’, la R-Mec.Féminin
Sexe : Féminin, à la base.
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Date de naissance : 15 septembre 1992
Âge : 15 ans

Rhésus : Mu
Effet général : Métamorphose… C’est la base du Rhésus Mu. Cependant Venise comporte une certaine particularité. Elle ne se transforme pas en animal ou en objet, du moins pas seulement. Le Rhésus fait qu’elle arrive à changer de sexe. Elle peut se métamorphoser en jeune homme, physiquement. Lorsque cela lui arrive, elle garde cependant la même mentalité, elle reste une fille à l’intérieur, elle ne change pas d’esprit, elle est simplement une fille en possession d’un corps masculin. C’est sa transformation la plus courante, et elle change soit en un jeune homme du même âge, soit en petit garçon d’environ sept ou huit ans, les deux gardant toujours la même apparence. Elle arrive aussi, beaucoup moins souvent, à devenir une petite mésange bleue, métamorphose qui ne lui sert pas à grand-chose, c’est aussi pourquoi elle ne fait pas l’effort de se changer en cet animal plus souvent.
Effet négatif : Comme pour presque toutes les métamorphoses, Venise ressent une extrême douleur dans tout le corps au moment de sa transformation, douleur qui persiste, cependant un peu atténuée, environ une heure après. C’est toujours une immense épreuve pour elle, et le pire est sans doute que, comme elle ne se maîtrise pas encore très bien, son corps change parfois tout seul, sans qu’elle l’ai décidé. Dans ce cas, elle ressent des brûlures principalement dans le bas ventre une demi heure avant la métamorphose même ; heureusement pour elle, cela ne lui arrive que très rarement, seulement dans des moments d’émotion intense.
De plus, lorsqu’elle devient un homme, il lui arrive d’avoir des pulsions, envie de crier, de faire du mal, de se battre, de casser des objets voire même d’avoir des relations sexuelles (principalement dans le corps adolescent) ; une sorte de ‘mauvaises pulsions masculines’ qui s’affirment car elle est étrangère à ce corps qu’elle ne connaît pas.

Inventaire : Un sac gris, contenant des vêtements beaucoup trop petits pour elle, et un peu trop grands, ainsi qu'un stylo et un petit carnet de 'souvenirs', dans lequel il ne reste presque plus de pages blanches, où elle a noté plein de choses : les définitions de mots qu'elle ne comprenait pas, les adresses de ses amis ainsi que leur photo, des devoirs à faire, les renseignements qu'elle avait réussi à soutirer à une éducatrice qui avait vu sa mère la laisser à l'orphelinat, et plein d'autres choses.

Venise [FV] Descriptionmentaleuz6


Avis sur les autres Rhésus : Oh, ça, on ne peut pas dire qu’elle ait un avis précis… Elle ne connaît pas les autres Rhésus, et s’en méfie logiquement. Mais elle n’est pas particulièrement agressive ou affective avec eux, en bref, elle attend de plus les connaître pour pouvoir ensuite les juger.

Goûts : Venise est une jeune fille, et cela va donc de soi, elle apprécie la tendresse, l’amour, le contact physique avec les autres personnes, sentiments renforcés par le fait qu’elle n’a pas beaucoup connu tout cela et les doux souvenirs qu’elle garde de moments de complicité avec d’autres êtres humains restent gravés dans son cœur, comme une tendre mélodie. Elle aimerait avoir des amis, des personnes en qui on peut avoir confiance, mais n’est pas certaine que cette « chambre » d’hôpital ni cette espèce de parc d’attraction miteux lui permettront d’en trouver.
Elle aime le chocolat, la chaleur, le brouillard. Être entourée par des gens qu’elle aime, mais pouvoir rêver, lire. Dormir. Ne pas avoir de soucis. Elle veut comprendre ce qui l’entoure, le plus simplement possible ; on lui explique quelque chose, elle cherche et elle comprend vite, et si elle ne comprend pas, elle s’angoisse. Elle assimile les connaissances, cependant, elle ne cherche pas toujours à chercher « plus loin » : si on lui parle par exemple du réchauffement de la planète et qu’on lui explique les causes, elle comprend. Ce n’est pas pour cela qu’elle va réfléchir pendant des heures et se casser la tête à chercher des solutions au problème.
Elle a horreur de ne pas savoir, horreur qu’on ne lui explique pas. Elle n’aime pas le froid et depuis sa première semaine à « l’hôpital », elle a la phobie des piqûres et du blanc. Le blanc… Partout, les draps, les murs, les dames, les hommes, tout était blanc, immaculé, pas une tâche de couleur, pas une goutte de vie, pas une trace d’espérance ! Elle ne supporte plus la vue de cette couleur qui n’en est pas une, elle ne supporte plus les piqûres, elle ne supporte plus les adultes.

Manies : Venise a souvent un mot sur les lèvres, prête à le lâcher dans toute occasion : « Pourquoi ? ». Vous connaissez ce jeu de gamin, ne cesser de demander pourquoi après chaque réponse que les adultes donnent ? Et bien elle, c’est un peu pareil. Elle veut comprendre le pourquoi du comment, pas à l’extrême comme ces gamins qui demandent pourquoi on doit rajouter du bois dans le feu, mais les situations compliquées qui l’entourent.

Caractère : À voir ses goûts et ses manies, on pourrait croire que Venise a un tempérament de gamine. C’est parfois vrai, certes, dans le sens où elle garde des illusions et des idylles enfantines, dans le sens où elle cherche à s’épanouir et à comprendre le monde qui l’entoure, mais derrière tout cela se cache une véritable sensibilité et une maturité presque précoce. Elle cherche à tout comprendre pour avoir un avis objectif sur les choses, n’est ce pas un esprit critique qui se développe ? Les enfants aussi cherchent à tout comprendre, mais sont bien plus intéressés par « pourquoi il faut aller promener le chien le matin et le soir » que par les raisons concrètes qui nous poussent à toujours vouloir plus de pouvoir. Venise a développé une véritable soif de connaissance, de savoir, elle est curieuse comme pas deux et possède un très bon esprit d’analyse.
Avant que son orphelinat ne soit « réquisitionné », elle était une jeune fille plutôt enjouée et aimait la compagnie des autres enfants, tout en restant parfois réservée. Elle n’aimait pas dévoiler ses sentiments et n’appréciait pas qu’on sache ce qu’elle gardait au plus profond d’elle, que ce soit une amitié débordante ou un amour naissant. Oui, elle aimait discuter et jouer, sans qu’on veuille tout savoir d’elle, et pas indéfiniment. Il y avait un moment où ils commençaient à lui « taper sur le système » et où elle préférait s’isoler et lire, lire, lire jusqu’à faire une indigestion de lettres et de mots, jusqu’à ce qu’elle ne comprenne même plus le sens de ces phrases, jusqu’à ce qu’elle s’endorme profondément. Elle lisait de tout, fantastique, réaliste, des traités, des livres d’école, pour s’évader ou pour apprendre. Puis elle repartait en quête d’un peu d’amour et de présence humaine. Cependant, depuis qu’elle est à l’hôpital, elle est devenue beaucoup plus méfiante, même si elle ne le montre pas forcément ; il faut dire aussi qu’elle se fie beaucoup aux apparences, malheureusement. Certes, à son âge les jeunes jugent souvent sur le physique, mais avec tout ce qu’elle a vécu elle aurait dû apprendre qu’on ne peut pas se permettre de le faire… Hé non. Elle aura beaucoup plus de facilité à se lier d’amitié avec quelqu’un qui lui inspire de la confiance, quelqu’un de charmant physiquement, plutôt qu’avec quelqu’un de grand, ressemblant à un adulte, ou alors dégageant une aura « suspecte » ; quelqu’un de mystérieux, de ténébreux.
De plus, Venise est une jeune fille têtue et déterminée quand il s’agit de connaissances et de choses logiques. Lorsqu’elle veut qu’on lui explique quelque chose et qu’on ne le fait pas, elle insiste, parlemente, juge, argumente pour qu’on finisse par lui avouer la vérité. Et si on ne lui dit pas, il arrive qu’elle boude ou qu’elle se mette à crier, selon son humeur : comme une enfant, une enfant mûre pour certaines choses et gardant un côté gamin.

Venise [FV] Descriptionphysiquedp7

Tic : Venise se gratte souvent le sourcil droit lorsqu’elle réfléchit ou qu’elle s’ennuie.
Physique : De taille et de corpulence normales, Venise est une jeune fille très agréable à regarder. Bien qu’elle ait perdu du poids depuis son séjour forcé et depuis que le Rhésus ait été injecté dans ses veines contre son gré, elle garde un charme d’adolescente prête à devenir une femme, un charme d’adolescente réunissant l’adorable aura enfantine et la beauté féminine dans toute sa splendeur. Ses grands yeux noisette bordés d’un léger contour vert pâle pétillent d’intelligence et témoignent d’une grande capacité à réfléchir et à comprendre. Ses cheveux châtains, presque noirs, sont toujours en bataille et encadrent son visage fin, un beau visage d’adolescente. Elle a un nez mince et droit et des joues légèrement arrondies, comme pour inviter une mère trop attachée à son enfant à venir y déposer un tendre baiser. Ses lèvres légèrement rosies sont souvent légèrement retroussées en une moue adorable et déterminée à la fois.
Sa silhouette mince est elle aussi encore entre l’enfance et la majorité. Elle a des hanches bien formées et de jolies jambes, mais possède une petite poitrine tout juste arrondie, qui ne demande à qu’à s’épanouir dans les prochaines années.
Puis elle se métamorphose… Le plus couramment, au prix d’intenses douleurs dans tout le corps, elle devient un beau jeune homme du même âge, aux traits presque féminins ou en tout cas très fins – conséquence de son sexe « d’origine » ? Les chercheurs n’ont pas été capables de le dire. Des cheveux noirs de jais retombent éparpillés autour de son visage pâle, presque blanc, que certains auraient pu exagérément qualifier de « porcelaine ». Des yeux d’un bleu pastel étonnant, il se dégage une impression de maturité et de sagesse étonnante de ce jeune homme qui, au fond, ne reste que la tendre et curieuse Venise. Il est assez grand et plutôt mince pour un garçon, ce qui ne l’empêche pas d’être un peu musclé, puis après tout, il n’aurait pas besoin de paraître plus fort car son expression naturelle du visage dégage une assurance et une impression de sûreté impressionnantes.
Et enfin, sa deuxième et dernière métamorphose humaine est celle d’un petit garçon d’environ huit ou neuf ans, aux cheveux roux flamboyants. Il se repère ainsi à plusieurs mètres de distance ; on croirait qu’il a les cheveux en feux. Non, il n’est pas blond vénitien, il est roux et bien roux. Ses traits enfantins et joyeux incitent à lui faire confiance et à le câliner. Mais le plus étrange, c’est sûrement ses yeux : non pas bleus, vert ou marrons, non, il a des yeux rouges. Comment est-ce possible ? Après tout, les Rhésus Mu se transforment bien en animaux ou en objets, et bien Venise se transforme en humain aux yeux rouges, c’est simplement une particularité du physique de ce petit garçon. Bien plus petit que la jeune fille originelle, il fait la même taille que ses congénères du même âge, soit environ 1m30.
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Venise
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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:12

Venise [FV] Histoireuf7

Le silence de la minuscule chambre fut troublé par un petit gémissement, provenant d’une forme sombre allongée sur le lit. Une femme, jeune, trop jeune, qui ne devait pas avoir plus de dix-huit ans, était assise au bord d’une vieille couche sommaire, une main posée sur son ventre rebondi, trop rebondi. Les traits crispés, elle respirait par saccade, et de temps à autre, irrégulièrement encore, sa main se contractait sous l’effort qu’elle faisait pour ne pas crier de douleur. Il devait arriver. Encore quelques minutes et il pourrait l’aider… Elle n’y arriverait pas toute seule, et après tout c’était autant sa faute qu’elle… Une larme de douleur et de rage coula sur sa joue tandis qu’elle se demandait ce qu’ils feraient de l’enfant. Si encore il parvenait à naître… Si encore elle était toujours en vie dans les heures qui suivaient pour avoir à s’en soucier… Elle savait que ç’avait été une erreur, oui, mais elle n’avait pas su réfréner ses sentiments et voilà où elle était, maintenant…
Soudain, un bruit se fit entendre d’en bas : une porte claqua et des bruits de pas résonnèrent dans l’escalier. Un homme d’environ vingt ans ouvrit la porte à la volée et eut un geste de recul lorsqu’il aperçut la jeune femme qui grimaçait terriblement. Puis il s’approcha d’elle, lui serra la main et l’allongea doucement sur le dos.

C’est ainsi que naquit Venise, fruit de l’amour désespéré de sa mère envers son père, amour non réciproque. Il l’avait simplement accompagnée pendant les neufs mois et l’avait ensuite abandonnée, disparu de sa vie… Sa malheureuse mère avait dû accoucher en secret, un terrible secret qui la rongeait, dans une espèce de petit cabanon au fond de son jardin. Ses parents n’étaient pas au courant et ne prêtaient pas attention à elle, il avait été facile de dissimuler son ventre s’arrondissant sous d’amples tenues, et le soir fatidique, elle s’était éclipsée en prétextant une soirée chez des amis. Elle s’était retenue de crier pour ne pas qu’ils l’entendent, quand bien même ils auraient daigné aller voir ce qu’il se passait. Elle n’avait poussé que quelques gémissements de douleur, aidée par le père de sa tendre fille qui en fin de compte, l’avait simplement mise enceinte, donné quelque cent euros pour la nourriture en prévision de leur enfant qui allait naître, s’était fait sage-femme et s’était enfui.

Enfin, « enfui »… Il l’avait prévenue. Dès qu’elle avait su, et n’avait pas su comment réagir, hésitant entre pleurer toutes les larmes de son corps et se réjouir à l’idée que ce petit bonhomme serait un souvenir éternel de son premier amour, elle lui avait dit. Il ne l’avait pas mal pris, pas bien non plus. Tout cela, ce n’était qu’un « coup d’un soir », ou plutôt de plusieurs soirs étant donné que la jeune femme l’aimait de tout son corps, de toute son âme, et qu’elle aurait tout fait pour lui, ce dont il avait bien profité. Quand il se sentait seul, un petit coup de téléphone et elle accourait, les yeux brillants, en priant pour que cette fois-ci, il ne la congédie pas froidement au matin, en priant pour que cette fois-ci, il lui demande timidement de rester un peu plus, en priant pour que cette fois-ci, il lui avoue l’aimer… Elle y croyait, oh oui, elle se disait qu’après l’acte charnel, il finirait par s’attacher un peu à elle… Jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte. Quand elle lui avait appris, il avait tout de suite mis au point ce qu’il savait depuis le début mais qu’elle semblait avoir du mal à admettre : ils n’étaient pas ensemble, ils n’étaient pas en couple, il n’élèverait pas l’enfant avec elle. Il était trop tard pour avorter, il fallait donc bien qu’il naisse. Hé bien, il l’accompagnerait pendant les neufs mois, l’aiderait pour l’argent et pour les mensonges possibles à mettre en place pour ses parents qui ne devaient surtout pas être au courant, elle était bien trop jeune ; et après les neufs mois, il lui donnerait un peu d’argent et partirait. De toute façon, depuis un petit moment, il avait la possibilité de partir pour faire des études supérieures. Elle n’accoucherait pas à l’hôpital, trop de personnes pourraient être au courant… C’était certes cruel, de partir ainsi et de la laisser seule se débrouiller, mais elle était encore aveuglée par l’amour qu’elle lui portait,

Et finalement, Venise était arrivée, avec difficulté… Il n’était pas sage-femme (ni l’équivalent masculin), elle était jeune… Quelques jours plus tard, Venise était introduite dans la maison. Un mensonge, un simple mensonge, et de grosses responsabilités. Elle était « la petite fille d’une amie âgée qui avait des problèmes avec la justice car elle avait divorcé », et quelqu’un devait la garder, et bien sûr, elle s’était portée volontaire. Ça ne pouvait durer éternellement, elle le savait, viendrait un moment où « elle devrait la rendre », mais elle ne pouvait se résoudre à l’abandonner si tôt. Elle la garda environ un mois, un mois où Venise fut entourée par tout l’amour possible que sa mère pouvait déployer, un mois dont elle n’avait aucun souvenir.

Et elle se retrouva en orphelinat. La séparation fut brutale et dure pour sa mère, qui finalement, ne s’y était pas encore faite. Elle voyait partir son ange, sa petite, qui lui ressemblait tellement, et qui pourtant gardait la beauté de son père… Elle ne se doutait pas de ce qu’il lui arriverait, quatorze ans plus tard… Et elle aussi se passionnerait pour cette émission, tout en étant terriblement attachée à l’une des participantes, celle qui pouvait se transformer en garçon, car indéniablement, cette fillette ressemblait à son premier amour, et pour cela, tous les soirs, absolument tous les soirs, elle enverrait un sms pour voter pour elle, sa candidate préférée, sans se douter de rien… Ou peut-être tout simplement, pour ne pas vouloir s’en douter.

Ainsi, Venise grandit en orphelinat. Elle ne fut pas adoptée ; pourquoi, elle n’en savait rien et était bien trop petite pour même se poser la question. Elle vécut au milieu des autres enfants, des enfants presque livrés à eux-mêmes. Ils se serraient les coudes, mais derrière une tendresse évidente des uns envers les autres – il fallait bien qu’ils soient doués – se cachait bien évidemment, dans chacun, une cruelle jalousie. Ils s’aimaient mais étaient tous jaloux les uns des autres. Une famille s’intéressait à un gosse, et tout de suite, les autres se resserraient en un clan fermé, car lui allait sûrement être adopté, lui allait sûrement être aimé, grandir dans une famille normale, avec un ou deux frères et sœurs, et pas vingt cinq enfants et trois éducatrices pour simple compagnie. Il n’était pas adopté ? Tout redevenait normal. Jaloux, mais pas rancuniers. Ils formaient une sorte de petite famille, tous ensemble.

Lorsqu’elle était toute petite, Venise était souvent chouchoutée. Les gosses, vieux et moins vieux, l’adoraient, et elle était souvent couverte de baisers et de câlins. Vers quatre ou cinq ans, cependant, elle commença à attirer l’attention des gens qui venaient visiter. Elle était belle à croquer, riait tout le temps et avait une candeur angélique qui ravissait les femmes et faisait craquer les hommes. Elle lançait des phrases innocentes et drôles et fut bientôt jalousée par les autres gamins. Mais ça ne dura pas bien longtemps. Elle fut placée dans une famille d’accueil quelques mois plus tard, en « préavis », avant que la femme célibataire (volontairement) ne puisse avoir la garde complète. C’était une dame qui ne supportait pas l’idée d’avoir un mari, mais qui voulait absolument un enfant, et elle avait littéralement craqué pour Venise.

Elle fut entourée d’amour les premiers mois, mais ça ne dura pas. La jeune femme fut licenciée et l’orphelinat décida qu’elle n’était donc pas apte à prendre en charge une fillette de cinq ans, qui avait besoin d’une vie équilibrée. Elle retourna à l’orphelinat. Elle retissa des liens avec les autres enfants, qui ne l’avaient pas oubliée, et fidèles à leurs engagements, ils recommencèrent à jouer avec elle, comme si rien ne s’était passé.

Plusieurs fois, la petite fille fut placée dans des familles d’accueil, pas forcément avec promesse d’adoption au bout. Mais ça ne dura jamais. Ironie du sort ? Les familles qui la gardait provisoirement car l’orphelinat était trop chargé la « rendaient » toujours – encore heureux car ils le devaient – mais les familles normalement prêtes à l’adopter le faisaient aussi, et ça, c’était toujours moins drôle. Il y eut ainsi une période de sa vie, environ entre cinq et huit ans, où elle ne fit que des allers retours entre le foyer et des familles. Elle en était parfois perturbée, mais répondait souvent d’un air innocent, lorsqu’on lui demandait si ce n’était pas trop pénible, que ça la faisait voyager et que c’était un peu comme des vacances, parfois, vous saviez, comme ces amies qui partaient dans leur famille pendant l’été. Elle se forgea ainsi un caractère indépendant et buté. Il y avait souvent des choses qu’elle ne comprenait pas, dans son nouveau foyer, ou lorsqu’elle revenait à l’orphelinat après plusieurs mois d’absence. Alors, elle posait des questions, et elle reposait des questions, sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Et là, Venise adorait jouer au jeu du « pourquoi », et c’était difficile de s’en débarrasser. Elle était très curieuse et la première chose qu’elle faisait en posant ses valises dans le hall de sa nouvelle maison, c’était courir partout et ouvrir toutes les portes pour imprimer l’emplacement de chaque pièce.

Puis, vers huit ou neuf ans, les familles d’accueil se firent plus rare, les découvertes de maison aussi, les retours à l’orphelinat moins méthodiques. Et là encore, elle s’en accommodait. Elle était ainsi plus tranquille, plus reposée ; elle savait à peu près ce qu’elle allait faire en rentrant de l’école primaire, elle n’était plus constamment dans le doute en se demandant si une nouvelle dame trop maquillée, au visage rayonnant, lui annoncerait le soir même qu’elles allaient vivre ensemble, ou si un homme de cinquante ans et sa jeune femme lui expliqueraient en long et en large que comme monsieur n’était plus apte à avoir des enfants, elle viendrait chez eux, et ça ferait comme si.

Elle entra au collège, et sa soif de savoir et sa curiosité s’en trouvèrent considérablement étendues. Elle étudiait souvent et ressentait le besoin de s’éloigner un peu des autres enfants, de temps en temps, pour lire ou pour se reposer. Elle décrochait des assez bonnes notes, mais pas les meilleures, car malgré sa curiosité et sa soif de comprendre, elle n’avait pas tant de mémoire que ça, et posait des questions si pertinentes que les profs mêmes n’étaient parfois pas capables de répondre (en même temps, les profs du collège, hein…). Elle avait des amis, mais pas vraiment de meilleur ami, de personne avec qui elle se sentait plus en confiance qu’une autre. A partir de là, elle ne fut plus du tout placée en famille d’accueil, et plus personne ne demanda à l’adopter. Même si elle était plutôt mignonne et assez intelligente, et serait sûrement la fille que l’on serait ravie de présenter ou dont on vanterait les qualités, elle était maintenant trop vieille pour qu’on songe même à la remarquer dans un foyer rempli de tout petits gosses qui ne demandaient qu’à gazouiller et à couiner des mots gentils à des inconnus – chose qu’elle faisait étant jeune.
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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:12

Elle grandit et grandit, passa son BEPC qu’elle obtint avec mention bien, et vinrent les vacances d’été avant de passer au lycée. Elle était bien plus mature qu’avant, avait appris à se contenter de sa situation, bien qu’elle enviait secrètement ses amis de leur situation familiale, et avait bien du succès auprès des jeunes hommes, malgré le fait qu’elle ne se décide pas à finalement avoir sa première relation. Puis, elle était préoccupée. Cela l’avait toujours suivie, hantée, mais quelques mois plus tôt, elle s’était vraiment posé la question : que faisait-elle là ? Oh, pas qu’elle voulait s’enfuir, non, elle n’était pas très bien mais n’était pas si mal non plus. Elle s’interrogeait simplement sur ses parents. Pourquoi l’avaient-ils abandonnée ? Ils n’avaient pas assez d’argent ? Ils ne la voulaient pas ? Ils avaient été forcés ? Mais pourquoi, par qui, comment ? Tant de questions sans réponses, réponses qu’elle n’aurait sûrement jamais. Alors elle se forçait à penser à autre chose et à se distraire ; mais dès qu’elle était seule, ces interrogations revenaient au galop, tambourinaient dans sa tête jusqu’à ce qu’elle frappe violemment quelque chose et qu’elle laisse échapper deux ou trois larmes, avant de descendre rejoindre des personnes avec qui elle pourrait oublier tout cela.

Fort « heureusement » pour elle, ces questions sans réponses ne tardèrent pas à s’évanouir. En effet, un beau matin de juillet, alors qu’elle finissait de déjeuner, plusieurs hommes, avec de drôles de dégaine (c’étaient en fait des militaires), débarquèrent dans l’orphelinat, accompagnés par les éducatrices qui les suivaient d’un air pressé et étonné. Une heure plus tard, après s’être rapidement brossé les dents et enfourné dans un sac les quelques affaires qu’elle possédait, Venise était poussée dans une espèce de bus avec tous les autres enfants du foyer, tout aussi étonnés qu’elle. Que se passait-il ? Personne n’avait jugé utile de leur expliquer, à eux les enfants, par contre, les adultes devaient savoir. De petits gosses angoissés pleuraient toutes les larmes de leur corps. La jeune fille, parce qu’elle était mature et assez vieille, déterminée à servir à quelque chose, rassura un instant les enfants et leur murmura des paroles de réconfort, puis se dirigea vers une des éducatrices et l’interrogea tout bas. Où allaient-ils tous comme ça ? Qui étaient ces hommes qui débarquaient et les emmenaient ?

« Oh, je suis toute aussi étonnée que toi, jeune fille, répondit la vieille dame. Apparemment, seule la directrice et son adjointe étaient au courant. Vous allez apparemment déménager dans un autre orphelinat, avec un nom spécial, je ne sais plus trop quoi… Une structure beaucoup plus grande, avec même une école à coté, qui va de la primaire au lycée. C’est formidable, hein ? Je crois que ce n’est pas très loin d’ici, ajouta-t-elle devant la moue effrayée de la jeune fille qui voulait continuer à voir ses amis. C’est l’état qui organise ça, et l’armée, c’est pour tout organiser, et puis apparemment, certains orphelins pourraient être, hum, « dangereux » quand ils sont colériques, fit-elle avec un air ironique. Enfin, allez va, ils s’en vont… »

Venise murmura un au revoir et s’engouffra dans le bus. Elle était inquiète, elle avait un mauvais pressentiment. Les militaires expliquèrent à peu près la même chose que la vieille dame, à tout le monde cette fois-ci, dans le bus. Fatiguée, elle lutta le plus possible, mais s’endormit dans le bus, et ne sut ainsi jamais combien de temps ils avaient roulé, ni où ils étaient. Tout ce qu’elle savait, c’était que cette grande bâtisse, tout blanche, avec des hommes blancs eux aussi à l’intérieur et une odeur acide qui ressemblait vaguement aux médicaments, ne ressemblait pas, mais alors pas du tout à un orphelinat.

Combien de temps elle resta dans cet hôpital, car au fil des jours, lorsqu’elle était lucide et pouvait penser correctement, elle avait fini par en déduire que ç’en était un, elle n’en savait rien. Elle était dans une petite chambre immaculée, dans des draps tout aussi immaculés, et son visage devait l’être autant… Tous les jours, une infirmière venait lui faire une piqûre minimum. Parfois plus, parfois beaucoup plus, même… Elle était toute seule dans sa chambre mais ne s’en plaignait pas, car lorsqu’elle ne dormait pas –ou plutôt n’était pas dans un état comateux – et qu’elle ne délirait pas, il lui arrivait d’entendre des cris ou des gémissements des autres chambres, et n’aurait pas voulu entendre tout ça juste à coté d’elle… Parfois, elle réfléchissait, elle avait du mal, elle s’emmêlait les pinceaux, mais s’efforçait de compter le plus possible… La première fois elle s’était arrêtée à vingt. Impossible de savoir ce qu’il y avait après. Pourtant elle savait qu’elle savait… Mais elle ne s’en rappelait plus. Bizarre, oui, mais vu comme ils étaient bourrés de médicaments, ça en devenait presque normal.

Et puis à force de s’entraîner à faire marcher sa mémoire, elle y arrivait de mieux en mieux. Les médecins ne s’en rendaient pas compte, elle recevait autant de piqûres que d’habitude, elle comatait autant… Mais lorsqu’elle était plus ou moins réveillée, les yeux dans le vague, pâle comme une morte et arrivant à peine à bouger un bras, elle parvenait quand même à compter, de plus en plus… Des souvenirs de son ancienne vie lui revenaient par flash. Parfois, elle arrivait ouvrir entièrement les yeux et à distinguer sa chambre. Mais dans ces cas-là, ça ne durait pas longtemps car l’infirmière qui venait encore lui faire une piqûre s’en rendait compte, et forçait un peu sur la dose.

Mais le pire n’était pas de se faire injecter des produits bizarre que les médecins, même devant elle, appelaient Rhésus… Non, le pire survint un jour où elle s’éveillait d’un somme qui lui avait paru durer deux semaines. Elle avait mal partout et l’impression que ses muscles et ses os s’agrandissaient, elle avait la sensation qu’elle brûlait à l’intérieur… Gémissante, brûlante de fièvre, elle s’agitait dans son lit, jusqu’à ce qu’un médecin arrive, murmure quelque chose qu’elle ne comprit pas et resta là, à la regarder, sûrement pour savoir quel Rhésus elle était, elle…

Ce fut la pire douleur de sa vie. Elle hurlait, beuglait, elle avait envie de vomir tellement elle souffrait. Elle avait l’impression que ses entrailles se tordaient, qu’on lui nouait les jambes, qu’on lui enfonçait un pieux brûlant dans le bas ventre… Plusieurs médecins étaient maintenant agglutinés derrière une vitre en verre, et parlaient entre eux. Ils ne pouvaient rien faire à part donner un calmant, or c’était impossible car elle gesticulait trop, puis ils n’en avaient pas envie, ça ne devait pas interférer. Au bout d’un certain temps cependant, elle commença à avoir moins mal, elle bougeait moins, elle était faible, si faible… Son lit était trempé tellement elle avait transpiré. La métamorphose n’avait pas duré longtemps mais il lui semblait qu’elle avait souffert le martyr des heures…

Et les médecins étaient entrés dans la chambre, en se regardant d’un air ébahit mais plutôt fiers. L’un d’eux s’approcha de Venise, un miroir dans la main, et le mit devant elle.

« Hé bien jeune fille… Enfin je ne suis plus sûr que l’on puisse t’appeler uniquement comme ça maintenant… Ça va un peu mieux ? Va falloir que tu apprennes à contrôler tout ça, surtout que tu détiens là le pouvoir pour lequel beaucoup de personnes donneraient une immense masse d’argent… »

Venise ouvrit lentement les yeux et les braqua sur le miroir. Elle n’avait plus les yeux chocolat. Mais des yeux bleus, bleu pâle, bleu ciel, des yeux si beaux qu’elle fut d’abord, en un éclair, presque heureuse de les avoir. Pour le reste, elle le fut moins. Des cheveux d’un noir de jais, un nez droit et une jolie bouche, mais elle avait un visage… masculin. Et il n’y avait pas que le visage, elle le découvrit bien vite, quand on lui permit d’aller prendre une douche – inutile de préciser qu’elle était attachée à la douche au cas où, et que plusieurs médecins la surveillaient.

Cela se reproduisit plusieurs fois, et elle découvrit ainsi la totalité de son « pouvoir » de métamorphose. Elle se transforma deux fois en petit garçon roux, et une fois en une mésange bleue – qui faillit réussir à s’échapper. Faillit. Elle avait un peu moins mal que la première fois, mais la douleur était toujours conséquente. Oui, elle pouvait se transformer en garçon et en animal, mais sa transformation la plus courante restait celle du beau jeune homme brun, aux traits finalement légèrement féminins. Elle restait elle quand elle était lui, mais il lui arrivait parfois d’avoir de drôles d’envies qu’elle peinait à comprendre… Une fois, elle avait trouvé la force, malgré sa métamorphose toute proche, de se lever et de plaquer une infirmière sur le mur. On l’avait assommé…e. Une autre fois, elle avait frappé contre le mur de toutes ses forces, elle voulait crier, hurler, taper. Durant ses moments de lucidité, après avoir compté et récité l’alphabet (un autre de ses moyens pour entraîner sa mémoire), elle comprenait parfois, par flashs, comme pour ses souvenirs, la cause de ces effets. Oui, ce qu’ils lui injectaient dans les veines, quoi que ce soit, lui avaient donné le pouvoir de se métamorphoser, mais bien sûr, ce n’était pas sans conséquence… Ces « pulsions » ressemblaient à des pulsions masculines, qui devaient la traverser car elle était dans un corps masculin, sans être un homme. Et puis une fois qu’elle était arrivée à cette conclusion, trop fatiguée, elle dormait, et le lendemain, elle ne se rappelait que de quelques bribes de ces solutions.

C’était un enfer. Après ces métamorphoses, même si on la laissait beaucoup plus tranquille et qu’elle était beaucoup plus lucide, et se posait par la même beaucoup plus de questions – qu’elle posait sans la moindre gêne, inlassablement, aux infirmières – on lui injectait toujours ce produit. Elle avait fini par « comprendre » que c’était du Rhésus, pour avoir surpris deux infirmières en parler, et parce qu’on l’appelait souvent « Rhésus Mec » ou « R-Mec ».

Et puis un jour, elle avait dormi… Dormi… Trop, d’un sommeil trop lourd… Et s’était réveillée dans un parc d’attraction, froid et sans vie… Ou pas.
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Elodie
Petite Fille
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Elodie


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:24

Heeeyyyy !! ^__^

Bienvenue Mam'zelle !!!

Très, très belle fiche !!! Presque tout lu.... plus qu'une petite partie -0-
Si, c'est vrai !

Tu seras vite Validée.... j'aime beaucoup ton personnage =D

*Pourquoua ?*
Chut c'comme ça c'tout -3-
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uru
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uru


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:34

Je désespérais que tu post, depuis le temps que t'es inscrit(e)
Sinon bah heu la fiche >< je pense que tu dois le savoir, c'était un rhésus que je voulais jouer de plus... enfin j'avais la même idée de transformation.

Bon sinon bienvenu à toi, et amuse toi bien : )
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Sven
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Sven


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeDim 6 Jan - 16:36

Woah, jolie fiche ^^

Fiche Validée
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Kim Knight
Petite Fille
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Kim Knight


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeDim 6 Jan - 16:40

hellow, sur quel forum je suis tombé ? tous le monde fait des belles fiches ^__^
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Venise
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Venise


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeDim 6 Jan - 20:51

Merci touuus ^^

Uru, oui, j'sais, j'ai été longue à poster, j'avais pas vraiment d'idée précise au départ et ma fiche était pas prête (en fait j'avais juste une question à poser à l'admin tongue )
Et puis pour l'idée de la transformation... Beh désolée, je savais pas xD

Enfin bon, merci tous Very Happy
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uru
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uru


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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitimeDim 6 Jan - 21:14

ça fait rien je te pardonne : p

Bon bah j'espère que tu te plairas parmis nous ^^

bonne chance pour la suite
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MessageSujet: Re: Venise [FV]   Venise [FV] Icon_minitime

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