Claude [FV]

○ NOM : Deshayes
○ PRÉNOM(S) : Claudine, mais il y a peu de chances qu’elle vous réponde si vous l’appelez ainsi.
○ SURNOM(s) : Claude. ( non, je n’ai pas trop lu le Club des Cinq TT ^^ )

○ SEXE : Féminin
○ ORIENTATION SEXUELLE : Elle n’sait pas trop, et puis de toute façon, ça te regarde ?

Nationalité : Même si elle sait parler couramment le français, Claude est d’origine espagnole. D’ailleurs quand elle fatiguée ou énervée, elle s’exprime dans sa langue natale. Lola s’exprime elle entièrement en espagnol.

○ DATE DE NAISSANCE : 29/02/1992
○ ÂGE : 15 ans

○ RHÉSUS : Rhésus-Delta
○ EFFET GÉNÉRAL :

Enfermée dans le noir de sa cellule, ses yeux fermés puisque les ouvrir ne servirait à rien, un stylo dans la main et un bloc dans l’autre, c’est dans ces conditions que Claude a découvert ce pouvoir qui lui avait été assigné. Assise sur le sol de pierre froide, ses cheveux bruns encadrant son visage comme un rideau, son stylo court sur le papier. Dans tous les sens, avec toutes les formes disproportionnées dues au manque de lumière. Tandis que peu à peu le papier devient aussi noir que le noir ambiant, une histoire prend forme. Celle d’une jeune fille blonde, aux yeux bleus et à la vie comme celle de tout le monde.


Une vie avec un père, une mère, des amis et une école où elle est appréciée. Somme toute, tout ce que Claude n’a pas et n’est pas. Tout cela prend forme sur le papier et au fur et à mesure que l’image de cette jeune fille se précise, un engourdissement se fait dans la main de Claude, celle dont elle ne se sert pas pour écrire. Elle ne s’en préoccupe pas. Il faut qu’elle finisse, qu’elle finisse… Et elle finit. Elle met le point final et c’est à ce moment là que elle s’en rend compte. Elle ne peut plus utiliser son petit doigt, son annulaire et son majeur.

○ EFFET NÉGATIF :

Comme il est dit plus haut, Claude a perdu l’usage de trois doigts. En échange de quoi elle a une « amie » imaginaire. Mais est-ce vraiment une amie ? On peut la prendre pour une folle quand elle s’adresse à celle qu’elle a baptisée Lola, puisqu’il n’y a qu’elle qui puisse la voir. Clotilde l’incite aussi souvent à faire des bêtises. C’est elle qui, alors qu’un infirmier débutant et insouciant avait oublié de verrouiller la porte, c’était elle qui l’avait incitée à sortir, et à courir dans les couloirs. Bien entendu elle s’était fait attraper. Au grand plaisir de Lola. Cette « amie » n’en est pas vraiment une. Elle se conduit comme une peste et oblige parfois Claude à l’imiter.


○ INVENTAIRE :

Puisqu’elle a été enlevée de sa ville en toute discrétion, Claude n’a conservé aucun objet de son ancienne vie. Tout ce qu’elle a en sa possession, c’est un carnet où elle écrit mais jamais trop longtemps, et un stylo tout mordillé…



○ AVIS SUR LES AUTRES RHÉSUS : Durant l’année entière où elle restée dans le centre, Claude n’a eu aucun contacts avec les autres « enfants ». De toute manière elle n’a jamais été sociable.

○ GOÛTS : Claude raffole des aliments sucrés, c’est ce qui lui vaut quelques petites rondeurs que les autres ne remarquent mais qu’elle exagère jusqu’à complexer. Claudine a toujours raffolé des livres et par-dessus tout, ne peut se passer d’écrire ; Claude adore la sensation de marcher pieds nus sur un sol froid, et également le fait de se blottir dans une couette bien chaude. Rien d’extraordinaire, dites-vous ? Mais je n’ai pas dit qu’elle l’était, pequeño…

○ MANIES : Plus qu'une manie, écrire est devenu une necessité chez Claude, comme si elle avait besoin d'évacuer ses problèmes par l'écriture.

○ CARACTÉRE :

Claude est une fille plutôt compliquée. Elle peut rayonner de bonheur un jour, être serviable et souriante, mais également faire la mauvaise tête, et même se montrer méchante. L'on pourrait donc dire qu'elle est lunatique, même si le mot est un peu faible pour définir ses continuelles sautes d'humeurs. Naturellement serviable, elle n'accorde cependant pas facilement sa confiance. L'approcher, espérer en connaître plus sur sa vie, ne peut se faire qu'après deux bons mois de connaissances. Mais si vous pouvez vous considérer comme son ami, c'est pour toujours car Claude est d'une loyauté indéfectible. Cependant, trahissez-la et elle ne vous le pardonnera jamais. Claude compte beaucoup sur l'honnêteté. C'est une fille au tempérament de feu, qui n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire. N'en faisant qu'à sa tête, elle refuse l'aide de n'importe qui, pour quoi que ce soit. Elle est très réservée sur sa vie privée, n'en parle jamais. Quand à son passé, elle ne l'évoque absolument sous aucun prétexte.



Quelquefois, elle entre dans des colères terribles et pas toujours justifiées, c'est ainsi depuis sa naissance. Durant ces crises, elle ne reconnaît personne et n'a aucune pitié. Ces crises surviennent en général quand elle est fatigué ou dans une situation sans issue. Il vaut mieux alors ne pas se trouver sur son chemin. Si elle est seule, elle se fera du mal à elle-même. Si elle est en compagnie de quelqu’un, elle déchaînera une haine insoupçonnée contre cette personne. De ses crises, Claude ne garde aucun souvenir, d’ailleurs elle souffre parfois d’amnésie temporaire. Lorsqu’elle est dans son état normal, c’est une jeune fille incroyablement douce et serviable, malgré les horreurs qui jonchent son passé. Malheureusement, elle se croit toujours poursuivie par cette fille qu’elle appelle ‘ l’autre ’ et qui selon elle est responsable de la mort de sa mère et de son frère jumeau. Lorsqu’on l’interroge sur cette personne, elle la décrit comme une jeune adolescente, aux cheveux coupés courts et au regard dur et noir d'ébéne.




○ TIC : Outre son tic linguistique, à savoir parler espagnol quand elle est énervée ou pressée de dire quelque chose, Claude a l’habitude de passer son index et son pouce de la main droite sur son majeur gauche. Au début destiné à ramener ses membres à la vie, ce geste est devenu habituel.

○ PHYSIQUE :

En touts points extérieurs, Claude est une adolescente que l'on peut qualifier de « normalement constituée » . Elle est d'une taille moyenne, a des mensurations correctes dont elle ne se plaint pas, et, contrairement à la plupart des filles de son âge, Claude a les cheveux coupés courts, à la manière d'un garçons. Les gens font d'ailleurs souvent l'erreur de la prendre pour un garçon. Cela n'offusque pas Claude, au contraire, rien ne lui fait plus plaisir que ces méprises. Elle aurait tant voulu être un garçon, à pouvoir courir dans la boue, sauter dans les falques, plutôt qu'une fille qu'on protège sans arrête et dont on dit qu'elle doit être « bien sous touts rapports » . Ses cheveux, même s'ils sont courts, sont plutôt beaux. De couleur noire, ils frisent au bout. Ses cheveux, c'est ce que Claude aime le mieux chez elle.



Indéniablement la première chose que l'on remarque lorsqu'on voit Claude, ses yeux sont d'une intensité rare. Couleur ébène, à l'image de ses cheveux, ils vous donnent l'impression d'être passé aux rayons X. Elle ne les maquille jamais, d'ailleurs elle est contre le maquillage. Même si ses cheveux coupés peuvent aider à la méprise, ses yeux, aux cils naturellement longs et courbés, ne peuvent tromper.

Claude a un habillement, même s'il est normal, qui pourrait plus passer pour celui d'un garçons que pour celui d'une fille. Jamais de décolleté ni de jupes, pratiquement toujours un jean simple et un t-shirt blanc, Claude ne se prend pas la tête pour s'habiller.

Il y a quinze ans de cela, un soir particulièrement froid de février, ce n’est pas un, mais deux êtres qui virent le jour. Claude Deshayes et son frère, David, naquirent dans une clinique privée du centre ville de Madrid. Mais ce ne fut pas deux parents qui se penchèrent au-dessus du berceau où le frère et la sœur étaient installés. Ce fut seulement une mère. Marina Deshayes. Une européenne d’origine japonaise qui était arrivée il y avait six mois de cela à la capitale de l'Espagne. Elle était jeune, elle était belle, elle était insouciante. Trop, sûrement. Elle rencontra dans un café un businessman qui avait la trentaine. Elle fut tout de suite séduite et elle engagea la conversation.



Marina eut peine à croire que cet homme d’âge mûr s’intéressait à elle. Il lui fit des avances et elle ne se refusa pas. En oublia la prudence. Au point de tomber enceinte. A ce moment, plus de roucoulements amoureux. Toshirô, puisque c’était son nom, disparut de la vie de Marina. Celle-ci ne s’était malheureusement aperçue qu’elle était enceinte qu’à partir de son troisième mois. Impossible de reculer alors. Elle abandonna donc ses brillantes études de journaliste et chercha un travail qui lui permettrait de bien s’occuper de ses enfants d’une façon qui serait la moins miséreuse possible. Elle trouva un emploi comme secrétaire qui était plutôt bien payée même si pour subvenir aux besoins de ses enfants, Marina dut stopper ses études. Quand Claudine et David naquirent, c’était ainsi dans de bonnes conditions, si l’on excepte l’absence de père. Les trois premières années de la vie du frère et de la sœur furent aussi normales que possible. Puis tout commença à se dérégler. Marina s’aperçut qu’il arrivait que Claude entre dans des colères monstres sans aucune raison apparente. Et lorsqu’elle essayait d’en parler à sa petite fille après qu’elle se soit calmée, celle-ci n’avait pas l’air de voir de quoi elle parlait. Marina s’intriguait de plus en plus mais ne sachant quoi faire, ne pouvait que s’étonner et s’inquiéter des multiples crises de sa fille. En général, dans ces moments là, la petite fille reportait sa haine sur son frère, le sage et calme David qui subissait tout sans broncher.



Claude et David avaient à présent dix ans. Ils étaient dans la même école primaire, dans la même classe. Claude était complètement étrange à présent ; elle parlait toute seule et racontait des choses incohérentes. Elle subissait les moqueries de sa classe. Son frère la défendait toujours et il était son seul ami. Il continuait de l’être malgré les crises de sa sœur dont il avait appris à ne pas faire référence. C’est à cette époque que les crises de Claudine furent les plus fréquentes.



David était allé chez un des rares amis qu’il avait réussi à se faire, pour parler jeux vidéos comme le font tous les garçons. Quand il rentra à la maison, une vision d’horreur l’attendait. Le miroir de la salle à manger était brisé en mille morceaux. Par terre, sur le tapis oriental qu’elle avait tissé elle-même, était étendue Marina. Son visage était lacéré de coupures et une grande tache sombre s’étalait sur la chemise qu’elle portait. David se précipita et prit le pouls de sa mère sur son poignet en sang. Pas de battement de cœur, rien. C’est alors qu’en se retournant il vit sa sœur, assise à la table de la cuisine, se piquant chaque doigt jusqu’au sang avec une épingle. En éclair le frère jumeau comprit ce qu’il s’était passé. Sa sœur avait encore fait une crise. Mais cette fois c’était allé trop loin et leur mère en avait fait les frais. Bien que cela lui brisait le cœur, David savait ce qu’il avait à faire ; car il ne voulait pas que sa sœur aille dans un asile. La mort dans l’âme, il poussa sa mère du haut de la fenêtre de leur appartement. Ils habitaient au 8ème étage. David faisait ainsi tout pour préserver sa sœur dont il avait toujours su qu’elle était différente.


Ils passèrent devant le juge pour enfants qui décida de les placer touts les deux dans une famille d’accueil. Les crises de Claudine, qui s’étaient un peu calmées, reprirent vers ses 13 ans, alors qu’ils étaient toujours dans la même famille ; Celle-ci prit peur et les enfants furent transférés ailleurs. Cette fois dans un orphelinat. Claude déteste cette période de sa vie car ils vécurent très mal, la directrice de l’orphelinat n’était pas du tout aimable, même méchante. David et Claude vécurent là jusqu’à leurs quatorze ans ans respectifs. Cela faisait maintenant un an qu’e Claude n'avait plus fait de crises. Dans sa classe au lycée elle était aimée et appréciée, elle était populaire et avait des bonnes notes. Son frère voyait tout ça d’un bon œil, lui-même se trouvant dans une autre classe où ils avaient quelques amis. Malheureusement l’un de ses amis était très amoureux de Claude. Et ce garçon n’était pas vraiment quelqu’un de très intelligent et encore moins quelqu’un de doux. Sans que David le sache, il invita Claudine pour qu’elle l’aide à ses devoirs. Claude, qui ne voyait le mal nul part, accepta. Lorsqu’elle arriva chez le garçon, celui-ci tenta de l’embrasser sans d’autres préliminaires. Bien qu’elle se débatte, Claudine n’était pas très forte car plutôt petite, et le stupide ami de David tenta d’aller beaucoup plus loin.



Saisissant un vase qui trônait sur un guéridon non loin de là, elle l’abattit sur le jeune homme qui s’effondra ; Elle était en train de griffer chaque centimètre de sa peau avec ses ongles soigneusement manucurés quand David, prévenu par une amie de Claude qu’elle était ici, fit irruption. Il attrapa sa sœur par la main et vite ils sortirent de la maison, Claudine se débattant pour continuer à lacérer le visage du jeune homme. Enfin, David réussit à l’emmener loin mais Claude ne décolérait pas. Se méprenant sur sa cible, elle commença à frapper avec une force hors du commun David qui était submergé par les coups. Claude martela tellement son frère de poings et griffures qu’au bout d’un moment, il ne bougea plus. Il n’était plus de ce monde. Alors Claude reprit ses esprits. Elle vit le cadavre de son frère à ses pieds, ses mains ensanglantés sous les ongles d’avoir griffé. Tout se bousculait tant et si bien dans son esprit qu’elle s’évanoui près du corps de son frère, sa main posée sur la poitrine qu’elle avait lacérée quelques instants plus tôt.

Un soir de décembre, la police retrouva sous un pont le cadavre d’un jeune homme. Tout près de lui se trouvait une jeune avec du sang sur les mains et qui semblait évanouie, encore en vie ; Le garçon, on l’enterra. La fille, lorsqu’elle se réveilla, cria à corps et à cris qu’elle avait vu quelqu’un tuer son frère, que si elle trouvait cette fille elle la tuerait. Alors qu’on interrogeait la jeune fille dans une salle d’interrogatoire, celle-ci aperçut son reflet dans une vitre. Perdant tout contrôle, elle tenta de se précipiter sur la vitre et de la briser. Son poing heurta le verre et celui-ci se brisa. Les jointures des mains en sang, Claude s’évanouit. Les policiers comprirent alors que la jeune fille n’avait pas tout sa tête. Ils ne savaient que faire de cette jeune demoiselle quand ils furent contactés par des scientifiques qui passaient dans la région et qui recherchaient de jeune orphelins. Les officiers virent une échappatoire et Claude fut confiée à ces gens qui l'emmenèrent dans leurs sombres laboratoires. En France.

Une année jour pour jour plus tard, la peau blanchie par son séjour prolongé dans le noir, trois doigts handicapés, la jeune demoiselle aux cheveux d'ébéne se réveilla. Elle reposait au fond d'un étal de peluches, la tête appuyé contre un ours géant. Elle n'était cependant pas seule. Une " amie " l'accompagnerait à présent où qu'elle aille.

Merci pour l'accueil =)

Oui en fait elle a 15 ans en années, mais sinon euh... bah 3 ans presque 4 xD Nan en fait je voulais ajouter à la particularité du perso ^^

Bah écoutes, vu que j'suis super polie xD je peux pas m'en empêcher : Encore merci ! ^^

Bienvenue ^___^
C'est une bonne fiche. Et j'aime bien le personnage ^.^
Mais y'a des endroits où je pense que tu t'es trompée de prénoms :
" Eiko, qui ne voyait le mal nul part, accepta "

Sinon ça va. Je valide, mais tu modifieras quand même, d'acc. ? [Sinon je t'envoie un de mes hommes de mains, MOUHAHAHAHAHA * montre des soldats en pâte à modeler *]

Ouuuuups ça m'apprendra à pas me relire TT V'là j'ai corrigé ^^
Bon, je m'en vais réfléchir où poster et surtout... AVEC QUI ^^ The question xD

J'adore cette fiche elle est super! Surtout le coup de la "copine immaginaire"!