Sven [FV]

○ NOM : Il n'en a jamais eu.
○ PRÉNOM: Sven
○ SURNOM : /
○ SEXE : Masculin
○ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel à tendances hétéro.
○ DATE DE NAISSANCE : 29 Octobre 1990
○ ÂGE : 17 ans

○ RHÉSUS : Rhésus-Mu
○ EFFET GÉNÉRAL : Sven peut se métamorphoser en ours [ours brun aux yeux bleus, plus petit que la moyenne.], en chat [un chat de gouttière marron clair, aux yeux bleu marins, plus petit que la moyenne.] et en un joli cailloux bleu.
○ EFFET NÉGATIF : Les moments de métamorphoses de Sven ont la particularité d'être très courts à chaque fois, elles sont douloureuses, naturellement. De plus, il devient complètement sourd quand il n'est pas sous sa forme d'humain.

○ INVENTAIRE : une tablette de chocolat, une photo de Prune et lui.



○ AVIS SUR LES AUTRES RHÉSUS : Pas grand chose... Il s'en moque.

○ GOÛTS : Plutôt gourmand, Sven préfère les aliments sucrés, et particulièrement le chocolat. Chocolat puisque c'est aussi la couleur de ses cheveux... Sven aime ses cheveux et ses yeux, ses parents avaient les mêmes que lui. D'ailleurs, Sven adore raconter n'importe quoi à n'importe qui sur ses pseudos-parents, bien qu'il ne possède aucun souvenir d'eux. Il en a donc inventé des tas et il supporte mal que ces derniers soient critiqués.
De façon plus générale, Sven aime la nature. Un poil écologiste, il ne supporte pas le gaspillage d'électricités et encore moins de voir ses camarades jetés leur déchets n'importe où. Sven admire les animaux et particulièrement les oiseaux. Pour leurs chants, pour leur légèreté, pour la douceur de leur plumes et pour leurs couleurs.


○ MANIES : Baille constamment, caresser les mains des autres.


○ CARACTÉRE :

Sven n'est pas courageux, bien au contraire, il est même plutôt lâche, en tout cas quand il est concerné. Sven ne se défend que s'il a des raisons de le faire. Prune était sa raison de se défendre, se raison de se battre... sa raison de vivre ? Peu combatif, Sven laisse facilement tomber ses projets. Ce qui n'est pas grave, puisque étant excessivement feignant, il ne se lance que rarement dans des entreprises difficiles. Sven apprécie la liberté, et la liberté pour lui c'est de pouvoir ne rien faire quand il le souhaite. La plus grande passion de Sven, c'est de s'asseoir dans l'herbe et regarder les oiseaux.
Plutôt câlin, Sven est quelqu'un de très tactile, préférant s'exprimer par le toucher que par la voix. Il a souvent rendu Prune jalouse en câlinant d'autres filles de l'orphelinat. Il est lui-même très jaloux et possessif, il supporte mal de voir Prune sourire à d'autres qu'à lui... Sven peut se montrer agressif et même sadique avec les garçons qui approchent sa 'soeur' de trop prés, mais en général c'est un garçon gentil et généreux. Bien que trop lâche pour pouvoir prétendre au rang de beau prince qui combat tous les dangers. Prune est la seule personne que Sven est capable de défendre.
Tous ceux qui le connaissent peuvent en témoigner, Sven est quelque peu narcissique. Il aime à se regarder dans un miroir, il aime particulièrement être complimenté et lui-même se trouve très beau quoique complexé par sa petite taille. Mais il est loin du garçon égocentrique ‘moi, moi, moi.’ bien au contraire. Sven a cependant de la chance, sa physionomie fait qu’il peut manger autant qu’il veut et rester parfaitement svelte - lui évitant un complexe de plus - parce qu’il raffole de tout ce qui est sucré. Du chocolat au morceau de sucre en passant par les crèmes glacés et les gâteaux.
Sven fait parfois preuve d’une naïveté agaçante, plutôt long à la détente, il a parfois du mal à comprendre les choses qui ne sont pas évidentes, comme ses sentiments pour Prune. De plus, Sven fait confiance à n’importe qui sans se poser la moindre question. Petit, il était ce genre d’enfant qui suivait n’importe quel inconnu dans la rue en échange de la moindre friandise. En plus de tout cela, Sven fait preuve d’une curiosité maladive qui l’emporte trop souvent sur sa peur. Tant de traits qui rendent le garçon si vulnérable...
Il en n’en reste pas moins attachant, surtout que ce n’est pas un adolescent très exigeant, pour être heureux, il n’a besoin que d’amour, et de celui de Prune précisément. Sven a pourtant du mal à s’exprimer, à vrai dire, il préfère garder les choses pour lui. Quand quelque chose ne va pas, il s’efforce de garder le sourire pour n’inquiéter personne, il souffre seul, en silence. Les crises de colère, il les reporte sur lui, en s’automutilant. Le lendemain d’une dispute, Prune a déjà pu observer sur les bras de Sven, des entailles plus ou moins profonde. Les bras de Sven sont ainsi parsemés de cicatrices qui disparaissent lentement.





○ TIC : Sven passe constamment sa main dans ses cheveux, les ébouriffant encore plus qu'ils ne l'étaient. Il difficile de savoir à quel sentiment correspond ce geste puisqu'il le fait dans n'importe qu'elle situation..


○ PHYSIQUE :

Sven fait partie de ses rares adolescents qui s'acceptent, et dans son cas c'est même un peu trop. De plus, Sven n'a pas vraiment la silhouette d'un athlète, sa croissance étant un peu plus lente que celle des autres, il est plus petit que la plupart des garçons de son âge, et plus maigre aussi. Il semble être plus jeune qu'il ne l'est. Les médecins lui ont cependant assuré qu'il finirait par grandir d'un seul coup, ce qui rassura le jeune homme. Sa taille et sa faiblesse physique semblent être les deux seuls complexes du garçon. Parce que Sven n'est pas vraiment efficace dans un combat, il ne peut compter que sur son agilité.

Bien que Sven ne corresponde pas à l'idée des garçons grands-beaux-et-forts, il entre dans la catégorie des petits-et-mignon. Le 'petit' n'est pas vraiment à son goût, mais enfin, il s'en contente pour le moment, attendant avec impatience d'être grand. C'est son visage angélique qui permis à Sven d'être petit et mignon. Ses cheveux bruns, couleur chocolat selon lui, poussent plus ou moins aléatoirement, ils recouvrent presque entièrement un adorable petit front, et retombent le long de ses joues rondelettes. A l'arrière de son crâne, ses cheveux n'en font qu'à leur tête, formant des épis par endroits, retombent sur sa nuque, parfois. Le plus remarquable dans le visage du garçon, mis en valeur par son teint plutôt foncés et ses cheveux chocolats, se sont ses yeux. Le regard est immédiatement attiré par le bleu intense des deux yeux de Sven. Ils ont la couleur d'une eau pure, on a presque l'impression de pouvoir nager dans un immense océan, caché à l'intérieur de Sven. Vous l'aurez compris, Sven possède un regard des plus intenses, des plus pénétrants. Le nez de Sven est très petit, plutôt discret, souvent caché par une mèche de cheveux. La finesse de ses lèvres est enviable, elles sont douces et sucrées, comme la peau de Sven.
Sur une joue, on aperçoit une cicatrice formant un "X", Sven n'en connait pas la provenance, elle était présente lorsqu'il s'éveilla dans le parc d'attraction.

Son amour pour les couleurs pousse le jeune homme à s’habiller de façon plutôt simple mais toujours très colorée. Il ose toutes les combinaisons de couleurs possibles, ses couleurs favorites sont le chocolat, le rouge et le bleu. Par chance, lorsqu’il se fit enlevé par les militaires, il portant ces couleurs-là. Lorsqu’il se réveilla dans le parc d’attractions, il portait les mêmes habits que lors de son enlèvement. Adepte de l’éternel et si peu original jean-tshirt, Sven ne s’habille presque que comme ça, bien qu’à la différence des autres, ils ose des mélanges de couleurs exotiques.

C'était une nuit sombre, il pleuvait fort. La jeune femme se tenait en silence sur son lit. La première contraction avait failli lui arracher un cris, elle l'avait contenu, au prix d'un effort surhumain. Il arrivait. Elle en avait déjà eu, des contractions, mais cette fois il allait naître, elle le savait, elle le sentait. Les contractions se faisaient de plus en plus régulières, de plus en plus violentes, de plus en plus douloureuses. Combien de fois par minutes ? Elle ne s'en souvenait pas, elle avait beau essayer de se souvenir... La contraction qui suivit fut plus douloureuse que les autres, elle lui arracha un gémissement de douleur. La douleur, si intense, si pénétrante la scia pendant presque un quart d'heure. Elle était seule, toute nue, les jambes écartées, pleine de sang. Elle n'entendait plus rien, elle ne voyait plus rien, elle ne sentait plus que la douleur, la douleur, la douleur et... la honte. Mais c'était autre chose. Déjà, le petit être s'agitait sur le sol, attaché à sa génitrice par le cordon ombilical, les minuscules mains cherchant en vain un sein salvateur, des mains chaudes, une mère protectrice. Mais le petit garçon n'eut rien de plus qu'une séparation physique. D'un coup de couteau, sa mère trancha le cordon ombilical, et enfonça un biberon froid dans la bouche du bébé qui avait trop faim pour continuer à hurler.
Sven ne se souvient pas de cette nuit-là. Il ne se souvient pas des yeux bleu, gonflés de larmes, qu'avait sa mère quand elle l'abandonna devant une église, il ne se souvient pas le baiser qu'il reçu, sur son petit front, mais il lui arrive, parfois, de rêver d'une silhouette sombre, marchant avec difficulté dans la nuit, titubant et mourrant parmi les ombres.

C'est ainsi qu'elle débuta, sa vie. Il semblait qu'elle fût déjà finie avant d'avoir commencée. C'est une éducatrice qui apprit à marcher au petit Sven, c'est un éducateur qui lui apprit à aller sur le pot. Le gamin ne connu jamais la chance d'être aimé, choyé, d'avoir une famille. Petit, on le jugeait trop faible, un enfant qui risquerait d'avoir de graves problèmes de santé. L'adoption étant déjà un acte d'une grande complexité, les futurs parents n'allaient pas en plus s'encombrer d'un gamin qui n'atteindrait peut-être jamais l'âge de dix ans. Mais, c'était difficile de lui résister, à lui et à ses grands yeux bleus.

Sven grandit donc plus ou moins seul, sans personne à qui s'accrocher. Les éducateurs et les éducatrices ne restaient jamais bien longtemps, et puis, ils n'étaient pas là tous les jours. Des frères et des soeurs, il en avait des tas. Ce qui lui manquait le plus, c'était une présence maternelle. Il lui arrivait souvent de raconter à qui voulait l'entendre que sa mère était très belle, très gentille. C'était une maîtresse d'école, avec des cheveux bouclés et des lunettes rondes. Il n'en savait rien évidemment, mais, à force d'inventer cette maman imaginaire, il finit par y croire lui-même.


Ces instants étaient appelés 'moment de détentes' par les éducateurs. Ça consistait à lâcher tous les enfants de l'établissement dans la salle de jeu et le jardin et à les surveiller. Mais deux personnes pour une centaine d'enfants... Sven se souvient parfaitement de ce moment de détente. C'était un samedi d'été, il était assis dans l'herbe et jouait avec des fourmis. Il ne prêtait pas attention aux autres enfants, les filles ne pensaient qu'à le faire incarner un père de famille et les garçons ne voulait pas le prendre dans leur équipe de foot sous prétexte qu'il était trop petit. Les fourmis ne faisaient pas attention à lui, elles se suivaient en tenant des choses et allaient quelque part. Sven leur donnait des morceaux de pain au chocolat.
Quand soudain, quelque chose le poussa et Sven s'écrasa sur la file de fourmis qu'il observait depuis plus d'une heure. C'était une fille beaucoup plus grande que lui, avec des cheveux très courts et air méchant. Sven la dévisagea, il aurait aimé protester en lui disant qu'à cause d'elle il avait certainement écrasé une dizaine de fourmis mais il n'en eut pas le temps, elle le renvoya à terre d'un coup de pied. Il arrivait souvent, à Sven, de se faire frapper par des gens plus grands, comme il était quelqu'un de peu courageux et qu'il n'avait pas grand chose de valable à défendre, il se laissait faire sans jamais opposer de résistance. A quoi bon ? Il était ainsi devenu une cible privilégiée pour les plus grands, parce qu'en plus il ne se plaignait jamais.
Un autre coup de pied, Sven ferma les yeux, serra les poings et entreprit d'attendre la fin. C'est alors, qu'il entendit une voix, une voix salvatrice, une voix douce qu'il n'oublia jamais.



Cria la voix. Les paupières de Sven s'ouvrirent seules, par automatisme. Il chercha des yeux à qui pouvait bien appartenir cette voix mélodieuse, c'était celle d'une fille. A présent, celle qui s'était attaqué à Sven se dirigeait vers elle. D'où vint ce courage, le garçon ne le sut jamais, mais il se rua vers l'autre fille, qui devait faire deux tête de plus que lui et qui l'envoya par terre en quelques secondes. A deux sur elle, il parvinrent à l'envoyer au tapis et même à la faire pleurer. La main de Sven attrapa celle de la sa sauveuse, machinalement. Ils savaient tous les deux qu'ils allaient avoir de gros ennuis. L'énorme fille avait couru prévenir un éducateur.

Consigné une semaine dans sa chambre, les pensés du garçons étaient toutes dédiées à cette mystérieuse petite fille. Elle devait être du même âge que lui, quatre ou cinq ans. Le destin les rassembla, une deuxième fois avec deux autres enfants. Ils allaient être transférés dans un orphelinat plus petit. Dans le car qui les y emmenait, elle s'assit à côté de lui.



A partir de cet instant, Prune et Sven devinrent inséparables. Sven déclara même que Prune était sa soeur, ils partagèrent les même parents imaginaires. Prune semblait avoir été abandonnée dans les mêmes conditions que lui. Ils grandirent ensemble, dans une bulle, à l'abri du monde extérieur. Sven puisait dans sa soeur de coeur un courage qu'il n'aurait jamais soupçonné. Et puis...

Les yeux fermés, elle dormait comme un bébé. Ce n'était pas la première fois que Sven allait voir Prune en cachette la nuit pour dormir avec elle. Cette nuit-là, il n'était pas fatigué, il se contenta de la regarder dormir. Il la trouvait tellement belle... Il ignorait depuis combien de temps il la contemplait ainsi. Quand le temps commença à lui sembler long, Sven posa son visage prés de celui de Prune. C'était comme s'il était aimanté, ses lèvres fines se posèrent contre les douces lèvres sucrées de Prune. Un doux frisson parcourut la colonne vertébrale du garçon. Il s'endormis quelques secondes après en se disant que Prune n'en saurait jamais rien.
Au petit déjeuner, le lendemain, Sven ne pouvait pas regarder autre chose que la bouche de sa 'soeur'. Il la regarder sourire, parler, manger. Il n'entendit même pas la directrice de l'orphelinat leur expliquer qu'après le petit déjeuner, ils allaient monter dans un car pour aller dans un... autre orphelinat.
Dans le car, il caressait, comme toujours, les mains de Prune, tout en écoutant de la musique avec elle, ils finirent par s'endormir, la tête de Prune posée sur l'épaule de Sven, la tête de Sven contre celle de Prune. La dernière fois qu'ils se virent, il embrassait Prune avant d'entrer dans un étrange endroit qui n'avait rien d'un orphelinat. Ils se séparèrent, Prune allait à droite du côté des filles et Sven à gauche, le côté des garçon.
Un an. Un an sans la revoir. Un an sans Prune alors qu'ils ne se quittaient plus depuis l'âge de cinq ans. Sven attendait dans une minuscule pièce humide et froide, tous les jours, une infirmière venait lui faire une piqûre. Elle lui manquait, tellement, qu'il aurait tout donné pour la revoir, rien qu'une seule fois. C'était insupportable. Insupportable.
Un matin, Sven s'était réveillé, il se sentait encore plus petit que d'habitude, et la chambre lui semblait plus grande. Il fut si surpris en voyant une patte brune poilue à la place de sa main qu'il poussa un petit cris. Mais il ne l'entendit pas. Il parvint, instinctivement, à retrouver sa forme humaine, au prix d'une horrible douleur.
Deux jours plus tard, Sven s'éveilla en boule dans un petit avion bleu, sur un manége...

Désolé du double post XD

J'suis pas d'accord pour que ta fiche soit validée xD
Hummmm...Belle histoire =]

une fiche de trés mauvaise qualité! Tu me recommence ça vite fait!